mercredi 28 novembre 2007

Saint-George à l'église Saint-Germain-des-Prés

Le Concert de Monsieur de Saint George Communique

DERNIERE MINUTE
CONCERT DU 29 NOVEMBRE 2007
A l'église Saint-Germain-des-Prés - 20h30
Mozart - Saint-George
Orchestre des Archets de Paris
Julein Orsat, brillant jeune ténor, chantera un air du Nègre des Lumières, Le Glas aussi...
En avant-première de la reprise de l'opéra.

Le Concert de Monsieur de Saint George
22 rue des Archives - 75004 Paris
Tel /Fax:01 42 78 36 40

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samedi 24 novembre 2007

Décors de fêtes



Décors de fêtes

Tout ce qu'il faut
savoir
—> Les décors lumineux
Les guirlandes rideaux lumineuses Décoration lumineuse Espaces Thématiques Préférez, pour la sécurité et prévenir un incendie les décors lumineux électriques.

Verres—> L'art de la table
Images et conseils...
Décorer le verre

Peinture sur verre

SELECT - Ballon 47 cl Verre à pied personnalisé
Article lumineux

Matériel
1 Verre à pied en plastique
1 grande cuillère de très petites perles dorées
2 perles rouges
2 perles orangées
1,5 m de fil de nylon pour enfiler les petites perles
4 pointes de colle pour encoller les perles sur les pieds des verres

Comment Enfiler les perles ?
Orange et clous de girofle


1 orange, des clous de girofle,
du ruban bleu, 30 cm fil de fer souple,


Enrubannez l'orange. Transpercez-là avec le fil de fer,
y compris le ruban pour faire tenir celui-ci. Formez une spirale à chaque extrêmité du fil de fer. Passer un ruban d'un mètre dans la spirale, du côté du nœud. Suspendre au plafond. L'orange et les clous de girofle dégageront un délicieux parfum.

Orange, champagne et pamplemousse

Comment faire ?

Etoiles en pommes de pin



Ramassez les pommes de pins au cours d'une promenade
Voyez comment réaliser les étoiles ici

Pots à fleur décorés

1 pot en terre cuite

Peindre sur le pot de fleur
Badigeonner le pot de gesso traditionnel pour l'accroche
Recette décorative du gesso traditionnel
Peindre un pot de fleur avec peinture acrylique
Peindre le bord intérieur du pot

Coller un motif sur le pot à fleur
Le motif est découpé dans une serviette de table en papier.
Dédoubler serviette de table en papier et coller au chemage colle vernis.
(Le chemage est une colle qui se transforme en vernis).
L'imitation neige est réalisée avec une peinture granit.
Vernir le tout.
Voir la technique ici
Webgraphie

Pourquoi décore-t-on le sapin de noël ?
Le sapin a été considéré comme l’arbre du Christ au XVIème siècle, environ vers 1520, en Alsace. Au départ, il représentait l’arbre d’Eden. Ainsi, pour les fêtes, on attachait des pommes, symboles du péché, à ses branches.

Dans les années 1540, on autorise la coupe des arbres verts lors des fêtes de Noël, ceci en Alsace, mais cette pratique était quand même considérée comme une pratique païenne jusqu’au milieu du XXème siècle. On décorait alors les arbres avec des fleurs et des fruits.

En ce même temps, on accroche une étoile en haut du sapin, symbole de l’étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages vers l’étable du Christ.
Parmi les symboles du sapin de Noël, il y a aussi l’ostie, qui symbolise la rédemption.

C’est au XVIIIème siècle que le sapin de Noël prend place dans les foyers, introduit à Versailles par la femme de Louis XV (Marie Leszcynska)

A la fin du XIXème siècle, toute la France considère le sapin décoré comme symbole de fête.
Le filao
L'arbre dont les feuilles ressemblent à des fils.
Souvent utilisé comme sapin de noël sous les tropiques.


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jeudi 22 novembre 2007

18 décembre : la Journée internationale des migrants

Le nombre de migrants ne cessant de croitre de par le monde, l’Assemblée générale, a proclamé le 18 décembre Journée internationale des migrants (résolution 55/93). L’Assemblée a adopté la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (résolution 45/158) le 18 Décembre 1990.

L’Assemblée générale invite les États Membres, ainsi que les organisations intergouvernementales et les organisations non gouvernementales, à marquer la Journée internationale des migrants, notamment en diffusant des informations sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales des migrants, en procédant à des échanges de données d’expérience et en prévoyant des mesures propres à assurer la protection des migrants.


Csgd94120 organise avec ses partenaires


17 & 18 décembre 2007 : Ailleurs, l'herbe est plus verte

18 décembre 2007 : Bleue comme une orange la nuit des mers des Suds

Webgraphie

Liens à des sites ONU et du système des Nations Unies
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lundi 19 novembre 2007

Yannick Noah incarnerait le Chevalier de Saint-George pour France 2

Yannick Noah devient acteur pour France 2 ?

Selon L'Express en kiosque jeudi 15 novembre, Yannick Noah pourrait tenir le rôle principal d'une fiction en préparation pour France 2. Le courrier de la télévision.

Le chanteur incarnerait le chevalier de Saint-George, un habitué de la cour du roi Louis XVI.
Excellent choix de la chaîne nationale. Le rôle était pour Yannick Noah ! Qui est le metteur en scène ? Qui sont les conseillers en histoire ? En musicologie ? En escrime ? Il semblerait que France 2 ne sache pas encore qui sont les meilleurs dans ces domaines. Wait and see.

(N.B. : Nous n'avons pas encore trouvé l'article original de l'Express sur le net)

Yannick Noah à Neuchâtel, Suisse

Sans paillettes, «Un sourire, une voix, et le reste suivra», chante le Franco-Camérounais. En saharienne et en jean, pieds nus, Yannick Noah n'a pas besoin d'artifices pour séduire son public. (DAVID MARCHON)

Il aura fallu attendre trois albums pour que Yannick Noah quitte définitivement son vieux short de tennisman. Avec pour fil rouge les magnifiques titres de «Charango», le chanteur français a emmené des milliers de fans dans «Un Autre voyage», samedi soir aux Patinoires du Littoral de Neuchâtel. Avec chaleur, communion et humour.

Lire la suite ici


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mardi 13 novembre 2007

Des collégiens de Baillif et Saint-Yorre recevront le prix des droits de l’homme René Cassin 2007

Les collégiens du collège Joseph Bologne, Baillif (Guadeloupe) et Victor Hugo, Saint-Yorre, Isère recevront le prix des droits de l'Homme René Cassin le mercredi 19 décembre 2007.


Voir l'article

Prix des Droits de l'Homme 2007 à l'opération Saint-Georges des collèges de Baillif et Saint-Yorre ! par Jean-Claude Halley, président de l'Association pour l'étude de la Vie et de l'œuvre du Chevalier de Saint-George, Baillif, Guadeloupe.

Csgd94120 leur a adressé ses félicitation via le site Guadeloupe attitude :

"La Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac (Fontenay-sous-Bois, Val de Marne, France) félicite les collégiens de Baillif & Saint-Yorre ainsi que leurs enseignants et toutes les personnes qui ont participé au succès de l’opération Saint-Georges “La Table de Marbre”. Nous pensons particulièrement à Daniel Marciano et Jean-Claude Halley.

Csgd94120 imagine que les collégiens seront à Paris le 19 décembre 2007 pour recevoir leur prix. Elle a le plaisir de les inviter au Concert Saint-George & Dalayrac du mardi 18 décembre 2007 et à partager avec nous la visite au jardin agronomique tropical de Paris.

Nos vœux les meilleurs à tous.

Alexis Marise Bique, présidente."




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dimanche 11 novembre 2007

Albert Thomas

Albert Thomas, né à Champigny-sur-Marne le 16 juin 1878 et mort le 8 mai 1932, est un homme politique français qui se distingua lors de la Première Guerre mondiale comme un économiste talentueux.


Albert Thomas

Ancien Directeur général de l'Organisation International du Traval

ALBERT THOMAS ET LA CREATION DU B.I.T
Edité par GRASSET
Paru en 1936

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Festival Influences Caraïbes

Jusqu'au 17 novembre à Paris

La première édition du Festival Influences Caraïbes, du 20 octobre au 17 novembre 2007, propose une conférence à la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration, avant d'ouvrir son volet musique. Pointu et éclectique, le programme propose quelques noms prestigieux du jazz, comme Bibi Louison, et de la tradition de La Martinique, comme Dédé Saint-Prix. Il porte également un éclairage judicieux sur la créativité d'une scène guyanaise à découvrir.

Programme

Cinema
Le 03/11/2007 - 11h : Des Dieux et des Hommes, E pluribus Unum, Mk2 Quai de Seine
Le 04/11/2007 - 11h : Paradise Lost , Paris is burning, Mk2 Quai de Seine
Le 05/11/2007 - 20h : L'appel du Bukut, Mk2 Quai de Seine

Concert
Le 10/11/2007 - 19h : Xavier Harry, Iguane Xtet, Le Divan du Monde
Le 14/11/2007 - 19h : Bibi Louison, Le Divan du Monde
Le 15/11/2007 - 19h : Dédé St Prix, Le Divan du Monde
Le 16/11/2007 - 20h : Chris Combette, Prince Koloni, La Bellevilloise
Le 17/11/2007 - 20h : Makaïa, Gabriel Rios, La Bellevilloise
Le 17/11/2007 - 23h30 : Chinese Man, La Bellevilloise

Exposition

Le rendez vous des Amis
Du 20/10/2007 au 17/11/2007 : Paskö Awini Dimpai
Le 25/10/2007 - 18h :Vernissage du RDVA

La Bellevilloise
Du 01/11/2007 au 17/11/2007 : Guillaume Coadou
Le 01/11/2007 - 18h :Vernissage La Bellevilloise

Cargo 21
Du 20/10/2007 au 17/11/2007 : Christopher Cozier Robert Charlotte Mario Lewis Phil Ecanvil
Le 25/10/2007 - 20h :Vernissage Cargo 21

La Dynamo de Banlieues Bleues
Du 08/11/2007 au 17/11/2007 : Maxence Denis André Eugène
Le 08/11/2007 - 17h :Vernissage La Dynamo

Les Souffleurs
Du 20/10/2007 au 17/11/2007 : Charles Campbell
Du 27/10/2007 au 04/11/2007 : Barbara.prezeau@le marais paris

Chez Pierrot
Du 20/10/2007 au 17/11/2007 : Robert Charlotte

Le CAES
Du 17/10/2007 au 05/11/2007 : Résidence de création de Maxence Denis et André Eugène Yane Mareine

Conference
Le 06/11/2007 - 10h : Journée d'étude sur la diffusion des arts Université Paris 8
Le 07/11/2007 - 18h30 : Créole, créolité, créolisation La Maison de l'Amérique Latine

Le 09/11/2007 - 18h
Présences caribéennes en Europe
La Cité nationale de l'Histoire de l'Immigration


Conte
Le 17/11/2007 - 17h : Collectif de conteurs, La Bellevilloise

Avertissement : Le contenu de ce site Internet [Influences Caraïbes] est protégé par le droit d'auteur. Toute reproduction est interdite.
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le site est optimsé sous Mozilla Firefox 2.0

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jeudi 8 novembre 2007

Un prêtre a-t-il sa place au gouvernement ?

Entretien avec Jean-Marie Petitclerc
Un prêtre a-t-il sa place au gouvernement ?
Magazine d’information sur l’actualité de l’Église, réalisé en association avec le quotidien La Croix.
Durée: 9 m



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vendredi 2 novembre 2007

Universités, Le Grand Soir : projection publique

La France vit depuis 1968 dans la crainte des manifestations étudiantes. Aucun gouvernement n'a réussi à réformer depuis, en profondeur, un système qui n'est plus adapté au monde moderne. … Les aménagements postérieurs à 1968 n'ont pas rompu totalement avec cette idée bien française que la finalité de l'Université n'est pas de s'adapter mais de transformer la société. (Claude Goasguen, délégué chargé de la Recherche et de l'Université à l'UMP).

Projection publique du film Universités, Le Grand Soir
Vendredi 9 novembre 2007, à partir de 16h
Entrée libre
Grande Salle de l’ENS


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48, Boulevard Jourdan
75014 Paris
M° Porte d’Orléans ou RER Cité U. ou T3 Montsouris

Un film (68’) proposé par :

Sauvons la Recherche, Paris
Association destinée à faire connaître les enjeux de la politique de recherche, proposer des débats et des actions.

et

L’Autre campagne
L'Autre Campagne c’est un livre collectif aux Editions La Découverte, janvier 2007, un site ressource, des textes de référence et des analyses des différents programmes de la campagne présidentielle 2007.

La projection sera suivie d’une assemblée d’information et de débats sur les évolutions en cours à l’Université et dans les organismes de recherche.

Mention Obligatoire :
« Le film "Université en danger" constitue le premier volet du long métrage "Université : le grand soir" à paraître fin septembre 2007. Pour soutenir cette initiative, vous pouvez dès à présent pré-acheter le DVD (10 euros) sur le site www.lautrecampagne.org ou par chèque à l'ordre de : L'Autre association, 3 rue des Petites Ecuries, 75010 Paris. »




Universités, Le Grand Soir
Réalisation: Thomas Lacoste
Avec la participation de:

- René Bagorski, conseiller confédéral CGT chargé de la formation initiale et continue,
- Bernard Convert, sociologue à Lille 1, auteur de "Les impasses de la démocratisation scolaire",
- Christophe Charle, historien à Paris 1, président de l'ARESER (Association de Réflexion Sur les Enseignements Supérieurs et la Recherche),
- Hélène Combes, politiste à Paris 1, SLR-Paris,
- Christian de Montlibert, sociologue à Strasbourg, auteur de "Savoir à vendre",
- Jacqueline Heinen, sociologue à Versailles, présidente de la CPCNU (Conférence permanente du conseil national des universités),
- Eric Herbert, physicien, post-doc à l'ESPCI,
- Frédéric Neyrat, sociologue à Limoges, membre de l'ARESER,
- Sophie Pochic, sociologue à l'ENS-Paris, SLR-Paris,
- Daniel Steinmetz, chimiste à Toulouse, membre du SNTRS-CGT.


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Je ne conspire pas, j'écris




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jeudi 25 octobre 2007

La gendarmerie, force urbaine du XVIIIe siècle à nos jours

Journée d’étude

La gendarmerie, force urbaine du XVIIIe siècle à nos jours
Centre d’histoire du XIXe siècle (universités Paris I et Paris IV)
Société nationale Histoire et patrimoine de la Gendarmerie


Date
8 novembre 2007

Lieu
Palais du Luxembourg
RER B : Luxembourg


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Responsables scientifiques

Jean-Noël Luc et Georges Philippot
Comité scientifique
Pr. Livio Antonielli, Université de Milan
Marc Bergère, maître de conférences, Université Rennes II
Pr. Jean-François Chanet, Université Lille III
Pr. Clive Emsley, Open University, Grande-Bretagne
Pr. Jacques Frémeaux, Université Paris IV
Colonel Dominique Renault, chef du Département Gendarmerie (SHD)
Pr. Xavier Rousseaux, Université Louvain-la-Neuve - FNRS
Pr. Danielle Tartakowsky, Université Paris VIII

Programme

9h00 - Accueil par le général Georges Philippot, président de la SNHPG
9h05 - Ouverture par le général d’armée Guy Parayre, directeur général de la Gendarmerie nationale
9h15 - Introduction par Jean-Noël Luc, professeur à la Sorbonne, Centre d’histoire du XIXe siècle
9h 30 : Intervention du sénateur Hubert Haenel
9h45 -10 h20. Gendarmes des villes ou gendarmes des champs ?

Président de séance : professeur Olivier Gohin, Université Paris II
À l’origine de l’enracinement urbain de la gendarmerie : la maréchaussée (Pascal Brouillet, docteur en histoire, chargé de cours à Paris I)

Pandore citadin ? Implantation et missions de la gendarmerie dans les villes du XIXe siècle (Aurélien Lignereux, docteur en histoire, assistant à l’Université de Savoie, Centre d’histoire du XIXe siècle, et Arnaud-Dominique Houte, docteur en histoire, assistant à Paris IV, Centre d’histoire du XIXe siècle)

10 h 20 – 11 h 20 . Les gendarmeries de la capitale
Président de séance : général d’armée (2s) Pierre JACQUET, ancien inspecteur général des Armées-Gendarmerie

Entre police de proximité et maintien de l'ordre : la garde républicaine à la Belle Époque (chef d’escadron Éric Dagnicourt, conservateur du Musée de la Gendarmerie )

« La plupart des Parisiens ignorent qu'il y a dans la Seine des gendarmes chargés de faire appliquer les lois » : les brigades de la compagnie de la Seine dans les années trente (Bernard Mouraz, adjoint au chef du service des études, Département Gendarmerie-SHD)

Discussion et pause

11 h 20. Une force publique complémentaire
Président de séance : professeur Olivier Forcade, Université d’Amiens

Une présence active mais oubliée : les gendarmes dans les villes de la Belle Époque (Laurent Lopez, doctorant, Université Paris IV - Centre d’histoire du XIXe siècle - CESDIP)

La guardia civil et la ville (1844-1936) : des rapports problématiques pour l’image de l’institution (François Godicheau, maître de conférences, Bordeaux III)

13 h 45 h – 14 h 30. Maintien de l’ordre et lutte anti-terroriste
Président de séance : François Dieu, maître de conférences, IEP de Toulouse

La gendarmerie mobile en 1968 (lieutenant-colonel Thierry Forest, commandant le groupe d'escadrons de gendarmerie mobile 1/1 du GBGM de Versailles-Satory)

La gendarmerie, instrument de la lutte anti-terroriste : l’engagement des gendarmes mobiles et des gendarmes départementaux à Paris à l’automne 1986 (lieutenant Benoît Haberbusch, docteur en histoire, Département Gendarmerie-SHD)

Discussion

14 h 30 h – 16 h. Une force adaptée aux contextes péri-urbains
Présidente de séance : professeur Annie Fourcaut, directrice du Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Paris I – CNRS)

L’état d’urgence ou l'exception en banlieue (professeur Olivier Gohin, Université Paris II)

L’action de la gendarmerie pendant la crise des banlieues en décembre 2005 (colonel Christian Chocquet, directeur du cabinet du DGGN)

Le gendarmes face aux populations périurbaines aujourd’hui (Olivier Cleach, sociologue, directeur du Groupe de recherche en sciences sociales)

«Comme des poissons dans l’eau » : les gendarmes de Rillieux-la-Pape, dans la banlieue lyonnaise, témoignage du lieutenant Guy Cavazza, commandant de brigade.

Discussion et pause


16 h. Table ronde et débat
Antoine Mercie , journaliste
Jean-Jacques Hyest , sénateur
Jean-Pierre Masseret , sénateur
François Dieu , politologue
Jean-Marc Denizot , général d’armée (2s) et ancien inspecteur général de la gendarmerie nationale
Georges Philippot , général (2s) et président de la SNHPG


Entrée sur inscription
Présentation d'une pièce d'identité à l'entrée du Palais du Luxembourg


Contact

Universités de Paris I - IV
CENTRE DE RECHERCHES EN HISTOIRE DU XIXe SIECLE
EA 3550 CNRS

17, rue de la Sorbonne
75231 Paris Cedex 05
Tél. : (33) 01 40 46 28 20
Fax : (33) 01 40 46 31 56
Mel : crhXIXe at univ-paris1 dot fr


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Renouveler l'histoire du scoutisme

Renouveler l'histoire du scoutisme
Archives et perspectives
Journée d’études
Organisée par le PAJEP*

Avec le soutien de l'Institut Jean-Baptiste Say** (Université Paris XII)
Et du Centre de recherches en histoire du XIXe siècle*** (Université Paris-1 et Paris-4)

Entrée libre et gratuite
Vendredi 16 novembre 2007 * 9:30 - 18:00
Archives Nationales
Hôtel de Rohan
87, rue Vieille du Temple
75003 Paris
RER Châtelet-les-Halles
Métro Rambuteau


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Avec le soutien de l’Institut Jean-Baptiste Say (univ. Paris-12) et du Centre de recherche en histoire du XIXe siècle (univ. Paris-1 et Paris-4).
Le 16 novembre 2007, Archives nationales, Paris
9h30 Accueil

* Ouverture de Denis Grisel, Archives nationales
* Introduction d’Arnaud Baubérot, Université Paris-12

Les pratiques d’éducation populaire : quelle spécificité du scoutisme ?

10h00 : Président de séance : Antoine Savoye, Université Paris-8

* Stéphanie Rivoire, archives départementales du Val-de-Marne : Scoutisme, éducation populaire : jeux de pistes dans les fonds d'archives
* Nathalie Duval, université de Paris-4 : Le scoutisme à l’École des Roches : un laboratoire des méthodes actives

10h40 : Echanges avec la salle

11h00 : Pause

11h20 : Président de séance : Antoine Prost, Université Paris-1

* Christophe Granger, université de Paris-1 : République et religion du plein air à la Belle Epoque
* Arnaud Baubérot, université de Paris-12 : Hygiénisme, naturisme et éducation physique : un nouveau rapport au corps ?

11h50 : Echanges avec la salle
12h15 Pause déjeuner

14h00 : Projection d’un film
14h15 : Table ronde 1 : Un imaginaire mobilisateur

Modérateur : Daniel Denis, IUFM de Versailles
Intervenants

* Elise Lewartowski, archives départementales du Val-de-Marne : Le scoutisme dans les sources audio-visuelles de l’éducation populaire
* Laurent Déom, université catholique de Louvain : Les romans scouts de la collection “Signe de piste” : un imaginaire aux marges du scoutisme ?
* Jean-Jacques Gauthé, président de l’association 1907 : Les sources françaises de l'histoire des Scouts musulmans algériens

15h00 : Echanges avec la salle

15h45 : Pause
16h : Table ronde 2 : L’identité sexuée

Modératrice : Yolande Cohen, université du Québec à Montréal
Intervenants

* Christine de Bernardy, archives des Scouts et Guides de France : Archives au féminin, archives au masculin : les archives ont-elles un genre ?
* Sophie Wittemans, commission Histoire des Guides catholiques de Belgique : De la trilogie « garçonne, mère et femme seule » à celle de « guide, sœur et cheftaine »
* Thierry Scaillet, université catholique de Louvain : sur l’identité masculine
* Marie-Thérèse Cheroutre, docteur en histoire : La coéducation, de nouveaux espaces à explorer

17h00 : Echanges avec la salle

17h30 : Conclusion : Valérie Brousselle, archives départementales du Val-de-Marne

Webgraphie

Conserver la mémoire pour fonder l'avenir
Le Pôle de conservation des Archives des associations de Jeunesse et d'Education Populaire : Le PAJEP*.

Institut Jean-Baptiste Say**
Jean-Baptiste Say (1762-1832) : 1 - 2 - 3 -
Loi de Say (ou des débouchés) : la création d'un bien trouverait toujours un débouché, dans la mesure où le bien est de qualité.

Centre de recherches en histoire du XIXe siècle***

Renouveler l'histoire du scoutisme



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dimanche 7 octobre 2007

Fribourg : course annuelle Morat-Fribourg

1476 : la bataille qui fonde le canton de Fribourg a lieu à Morat
Aujourd'hui, Morat-Fribourg, est une course à pied.

Classements 2007

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3-4 octobre 2007 : Premier Salon Solutions Ressources Humaines

Palexpo - Genève

Paris


Genève


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mercredi 3 octobre 2007

Pré-sélections pour les 3èmes "Carrefours de la diversité"

Pré-sélections pour les 3èmes "Carrefours de la diversité" du 30 octobre à Paris

Africagora vous convie à une session de coaching à l'ANDRH jeudi 11 octobre de 15h à 18h à la Maison des ressources humaines (91 rue de Miromesnil M° Villiers)

Les diplômés et jeunes professionnels (Bac+2 à Bac+5) des minorités ou des quartiers populaires sont invités aux séances de coaching obligatoires pour la sélection aux Carrefours de la diversité (pour vous inscrire : CV à contact@africagora.org et cotisation de 50 euros. Renseignements : 0811 036 811)


L'association AFRICAGORA qui regroupe des entrepreneurs, cadres et dirigeants engagés dans l'intégration des minorités, invite les jeunes diplômés et cadres issus des minorités ethniques ou des quartiers populaires, aux séances de préparation et de coaching pour la sélection en vue des "Carrefours de la diversité" du 30 octobre 2007 à la Maison de la RATP à Paris.

Organisées dans le cadre de "Talents de la diversité", le programme national d'accompagnement des jeunes diplômés et cadres des "minorités visibles" et des quartiers populaires vers un emploi qualifié, ces séances de préparation se tiennent à Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Bordeaux et Lille entre le 25 septembre et le 16 octobre. Elle s sont ouvertes aux jeunes diplômés et cadres titulaires d'un BTS, DUT, Licence pro ou Master, issus des minorités ethniques ou des quartiers populaires, en quête de réseau et à la recherche d'un emploi qualifié (poste en CDI, CDD, mission Interim, contrat d'apprentissage supérieure).

Objectif : vous préparer à l'accès à la compétition à compétences égales

Les candidats devront s'inscrire au programme "Talents de la diversité" d'Africagora (CV, bulletin d'adhésion et chèque de 50 euros) pour pouvoir participer aux séances de coaching du programme "Talents de la diversité" et avoir la possibilité de postuler aux postes suivants : commercial, finance, banque, assurance, juridique, nouvelles technologies, production, marketing, management, RH, audit, conseil, comptabilité, communication, logistique, achats, export.

A propos de AFRICAGORA

Fondé en 1999 par Dogad DOGOUI, AFRICAGORA intervient dans le débat sur l'emploi des minorités depuis 2002 et a initié en 2004, le programme "Talents de la diversité " lors de la 1ère édition de la Semaine de la diversité dans l'emploi. L'association est aussi engagée dans l'entreprenariat des minorités depuis 1999 (Forum Africagora ) et a étendu ses actions à la citoyenneté en 2002 (à travers les campagnes civiques annuelles de mobilisation "une place pour tous en France").

Depuis trois ans, AFRICAGORA organise les "Carrefours de la diversité" (1ère édition au CNIT en 2005, 2e à l'ESSEC en 2006) avec des débats autour des politiques actives en faveur de la diversité et un forum de recrutement de jeunes diplômés et cadres.
Depuis 2004, l'association a rassemblé 1800 mini-CV de diplômés et consultants originaires d'Afrique et des DOM dans l'annuaire Teamafricagora en ligne sur www.africagora.org. Il comprend une quarantaine de profils de postes.

Renseignements : 0811 036 811 - Inscription par CV à : contact@africagora.org

Adhésion au programme Talents de la diversité
- fiche sur le site de Africagora)
- par courrier postal à :
Le Club Africagora
BP 6422 - 75064 Paris Cedex 02
www.africagora.org

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jeudi 20 septembre 2007

AFRICAGORA : 3èmes "Carrefours de la diversité"

Pour une accès à la compétition à compétences égales

AFRICAGORA organise les 3èmes "Carrefours de la diversité" les 18 et 19 octobre 2007 à la Maison de la RATP à Paris

Les diplômés et jeunes professionnels (Bac+2 à Bac+5) des minorités ou des quartiers populaires sont invités aux séances régionales de sélection pour des entreprises qui recrutent dans la diversité
1ère séance le mardi 25 septembre de 15h à 18h à Paris
(rendez-vous sur pré-inscription par CV)

L'association AFRICAGORA qui regroupe des entrepreneurs, cadres et dirigeants engagés dans l'intégration des minorités, invite les jeunes diplômés et cadres issus des minorités ethniques ou des quartiers populaires, aux séances de préparation, coaching et sélection, en vue des 3èmes "Carrefours de la diversité" (18-19 octobre 2007, Maison de la RATP 54 quai de la Rapée, Paris).

Organisées dans le cadre de "Talents de la diversité", le programme national d'accompagnement des jeunes diplômés et cadres des "minorités visibles" et des quartiers populaires vers un emploi qualifié, ces séances de préparation se tiendront à Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Bordeaux, Lille et Strasbourg entre le 25 septembre et le 16 octobre. Elles seront ouvertes aux jeunes diplômés titulaires d'un BTS, DUT, Licence pro ou Master, issus des minorités ethniques ou des quartiers populaires, et à la recherche d'un emploi qualifié (poste en CDI, CDD, mission Interim, contrat d'apprentissage supérieure ou formation en alternance).

Pour une accès à la compétition à compétences égales

Les candidats devront s'inscrire au programme "Talents de la diversité" d'Africagora (CV et bulletin d'adhésion à adresser au club) pour postuler aux postes suivants : commercial, finance, banque, assurance, juridique, nouvelles technologies, production, marketing, management, RH, audit, conseil, comptabilité, communication, logistique, achats, export.

Entre 2004 et 2007, 23 partenaires ont participé/soutenu au programme "Talents de la diversité" et/ou aux rendez-vous emploi organisés par le Club Africagora - Axa, Adia, BNP Paribas, CNP Assurances, Faurecia, Ikea, Lidl, L'Oréal, PSA Peugeot Citroën - avec le soutien de l'ACFCI, l'ANDCP (devenue ANDRH),l'ACSE (ex-FASILD), l'ANPE, l'APCE,la CCI de Paris, la CCI de Lyon, le Groupe France Télévisions, la HALDE, les MEDEF de Gironde, de Loire-Atlantique et de Lyon-Rhône, Hobsons et la RATP.

Fondé en 1999 par Dogad DOGOUI, AFRICAGORA intervient dans le débat sur l'emploi des minorités depuis 2002 et a initié en 2004 le programme "Talents de la diversité", à l'occasion de la 1ère édition de la Semaine de la diversité dans l'emploi.
Depuis trois ans, l'association organise les "Carrefours de la diversité" (1ère édition au CNIT en 2005, puis à l'ESSEC en 2006) avec des débats autour des politiques actives en faveur de la diversité et un forum de recrutement de jeunes diplômés.
L'association a rassemblé 1800 mini-CV de jeunes diplômés, de cadres et de consultants, originaires d'Afrique et des DOM, dans un annuaire Teamafricagora en ligne sur le site www.africagora.org, et comprenant une quarantaine de profils de postes.

Renseignements : 0811 036 811
Inscription - CV à : contact@africagora.org

Adhésion au programme Talents de la diversité par courrier postal à :
Le Club Africagora
BP 6422 - 75064 Paris Cedex 02
www.africagora.org

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mardi 18 septembre 2007

3 juillet 1608, Canada, Fondation de Québec

Samuel de Champlain jette les fondations de l'actuelle capitale de la province du Québec.

Géohistoire

Histoire du Québec, Chronologie Wikipédia
1608 à 1662
Cette section de la Chronologie de l'histoire du Québec et de la Nouvelle-France concerne les événements ayant eu lieu entre la fondation de Québec et la mise sur pied du Conseil souverain de la Nouvelle-France.

Qui est Samuel de Champlain ?

1663 à 1759
Cette section de la Chronologie de l'histoire du Québec et de la Nouvelle-France concerne les événements entre la mise sur pied du Conseil souverain et la capitulation de Québec.

1763 - La guerre de Sept Ans prend fin avec la signature du traité de Paris le 10 février. Par ce traité, la Nouvelle-France est démantelée. Le Canada et toutes ses dépendances de même que l'Île royale, sont confirmés appartenir à la Grande-Bretagne. La Louisiane, elle, est passée à l'Espagne par le traité secret de Fontainebleau en 1762. C'est la fin du contrôle de la France au Canada.

Les fêtes à Québec
De notre correspondant au Québec, Alix Renaud

1 Le site officiel
2 Un blog critique
3 Radio Canada
4 Délégation générale du Québec à Londres
5 Délégation générale du Québec à Londres
6 Québec
7 Futurallia Québec 2008

Géopolitique

Le Québec est une province et située à l'est du Canada.

Le site de la ville de Québec


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4 novembre 1848, France, Deuxième République

La Deuxième République ou Seconde République est la forme de gouvernement de l'État français du 4 novembre 1848 au 2 décembre 1851. Elle fait suite à la Monarchie de Juillet et est remplacée par le Second Empire. Wikipédia



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27 avril 1848, France, Décret d'abolition de l'esclavage

Décret relatif à l'abolition de l'esclavage dans les colonies et les possessions françaises
27 avril 1848

Le Gouvernement provisoire,

Considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité.

Considérant que si des mesures effectives ne suivaient pas de très près la proclamation déjà faite du principe de l'abolition, il en pourrait résulter dans les colonies les plus déplorables désordres,

Décrète :

Art. 1er. L'esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises, deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d'elles. A partir de la promulgation du présent décret dans les colonies, tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront absolument interdits.

Art. 2. Le système d'engagement à temps établi au Sénégal est supprimé.

Art. 3. Les gouverneurs ou commissaires généraux de la République sont chargés d'appliquer l'ensemble des mesures propres à assurer la liberté à la Martinique, à la Guadeloupe et dépendances, à l'île de la Réunion, à la Guyane, au Sénégal et autres établissements français sur la côte occidentale d'Afrique, à l'île Mayotte et dépendances et en Algérie.

Art. 4. Sont amnistiés les anciens esclaves condamnés à des peines afflictives ou correctionnelles pour des faits qui, imputés à des hommes libres, n'auraient point entraîné ce châtiment. Sont rappelés les individus déportés par mesure administrative.

Art. 5. L'Assemblée nationale réglera la quotité de l'indemnité qui devra être accordée aux colons.

Art. 6. Les colonies, purifiées de la servitude, et les possessions de l'Inde seront représentées à l'Assemblée nationale.

Art. 7. Le principe que le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche est appliqué aux colonies et possessions de la République.

Art. 8. A l'avenir, même en pays étranger, il est interdit à tout Français de posséder, d'acheter ou de vendre des esclaves, et de participer, soit directement, soit indirectement à tout trafic ou exploitation de ce genre. Toute infraction à ces dispositions entraînera la perte de la qualité de citoyen français.

Néanmoins les Français qui se trouvent atteints par ces prohibitions, au moment de la promulgation du présent décret, auront un délai de trois ans pour s'y conformer. Ceux qui deviendront possesseurs d'esclaves en pays étrangers, par héritage, don de mariage, devront, sous la même peine, les affranchir ou les aliéner dans le même délai, à partir du jour ou leur possession aura commencé.

Art. 9. Le ministre de la Marine et des Colonies et le ministre de la guerre sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, en Conseil du Gouvernement, le 27 avril 1848

Les membres du Gouvernement provisoire,

Signé Dupont (de l’Eure), Lamartine, Armand Marrast, Garnier-Pagès,
Albert, Marie, Ledru-Rollin, Flocon, Crémieux, Louis Blanc, Arago.

Le secrétaire général du Gouvernement provisoire,
Signé Pagnerre.

Source :
Le Moniteur Universel,
Journal officiel de la République française,
Mardi 2 mai 1848.


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Présidents de la République française

Vingt-trois hommes ont exercé la charge de président de la République française depuis 1848. Parmi eux, Adolphe Thiers, républicain (1797-1877), président de 1871 à 1873 est contemporain de :
Joseph Bologne dit Chevalier de Saint-George de 1797 à 1799
Nicolas Marie Dalayrac de 1797 à 1809.

Adolphe Thiers a vécu la journée du :
20 mai (30 floréal an X) qui voit l'esclavage rétabli dans les colonies française.

1793-94 : La Révolution abolit l'esclavage.
1802 : Bonaparte rétablit l'esclavage - Synthèses
Par Florence Gauthier, Université Paris VII Denis Diderot.

S'il y eut rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises d'Amérique, c'est bien parce qu'il y avait été précédemment aboli. Cela s'était réalisé en deux temps en 1793 puis en 1794. Tout d'abord, la colonie de Saint-Domingue, où une insurrection des esclaves avait commencé depuis la nuit des 22-23 août 1791, parvint à déclarer l'abolition de l'esclavage le 29 août 1793. Six mois plus tard, la Convention montagnarde s'engageait à aider la Révolution de Saint-Domingue et élargit l'abolition à toutes les colonies françaises par son vote du 16 pluviôse an II-4 février 1794. Il faut savoir que cette histoire de l'abolition de l'esclavage, puis de son honteux rétablissement, a été l'objet d'une double occultation qui n'a commencé de se dissiper que très récemment, depuis environ une quinzaine d'années. Je propose donc de raconter cette histoire où se mêlent le pire et le meilleur de l'humanité en trois temps :
• Qu'était-ce qu'une colonie à esclaves sous l'ancien régime ?
• Qu'a-t-on aboli en 1793 puis en 1794 ?
• Qu'a-t-on rétabli et établi en 1802 ?

Révolution Française.net



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ONU, 10 décembre 1948, Déclaration universelle des droits de l'homme

Déclaration universelle des droits de l'homme, ONU

Le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).

Pour commémorer son adoption, la journée des droits de l'homme est célébrée chaque année le 10 décembre.

Pour en savoir plus, lisez la rubrique consacrée à l'histoire d
e la Déclaration des droits de l'homme.

La journée des droits de l'homme

A l’heure actuelle, la pauvreté reste l’un des plus graves obstacles à la réalisation des droits de l’homme dans le monde. Combattre la pauvreté, le dénuement et l’exclusion n’est pas une question de charité et ne dépend pas du niveau de richesse d’un pays.

Si l’on envisage la lutte contre la pauvreté comme une obligation liée aux droits de l’homme, la planète aura plus de chances d’abolir ce fléau au cours des prochaines décennies… L’éradication de la pauvreté est un objectif réalisable.

Louise Arbour,
Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme
Message à l'occasion de la journée internationale de lutte contre la pauvreté,
le 17 octobre 2006


Lire : Historique de la Déclaration universelle des droits de l'homme



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ONU, Unesco, 27 novembre 1978, Déclaration sur la race et les préjugés raciaux

Déclaration sur la race et les préjugés raciaux
Adoptée par acclamation le 27 novembre 1978 à la vingtième session de la Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture à Paris

www.unhchr.ch/french
Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme
Genève, Suisse


Préambule

La Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, réunie à Paris, en sa vingtième session, du 24 octobre au 28 novembre 1978,

Rappelant qu'il est dit dans le préambule de l'Acte constitutif de l'UNESCO, adopté le 16 novembre 1945, que "la grande et terrible guerre qui vient de finir a été rendue possible par le reniement de l'idéal démocratique de dignité, d'égalité et de respect de la personne humaine et par la volonté de lui substituer, en exploitant l'ignorance et le préjugé, le dogme de l'inégalité des races et des hommes" et que, selon l'article premier dudit Acte constitutif, l'UNESCO "se propose de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant par l'éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples",

Reconnaissant que, plus de trois décennies après la fondation de l'UNESCO, ces principes ont la même force qu'à l'époque où ils ont été inscrits dans son Acte constitutif,

Consciente du processus de décolonisation et des autres mutations historiques qui ont conduit la plupart des peuples anciennement dominés à recouvrer leur souveraineté, faisant de la communauté internationale un ensemble à la fois universel et diversifié et créant de nouvelles possibilités d'éliminer le fléau du racisme et de mettre fin à ses manifestations odieuses sur tous les plans de la vie sociale et politique, dans le cadre national et international,

Persuadée que l'unité intrinsèque de l'espèce humaine et, par conséquent, l'égalité foncière de tous les être humains et de tous les peuples, reconnue par les expressions les plus élevées de la philosophie, de la morale et de la religion, reflètent un idéal vers lequel convergent aujourd'hui l'éthique et la science,

Persuadée que tous les peuples et tous les groupes humains, quelle que soit leur composition ou leur origine ethnique, contribuent selon leur génie propre au progrès des civilisations et des cultures qui, dans leur pluralité et grâce à leur interpénétration, constituent le patrimoine commun de l'humanité,

Confirmant son adhésion aux principes proclamés par la Charte des Nations Unies et par la Déclaration universelle des droits de l'homme, ainsi que sa volonté de promouvoir la mise en oeuvre des Pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme et de la Déclaration concernant l'instauration d'un nouvel ordre économique international,

Résolue à promouvoir également la mise en oeuvre de la Déclaration et de la Convention internationale des Nations Unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale,

Prenant note de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, de la Convention internationale sur l'élimination et la répression du crime d'apartheid et de la Convention sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité,

Rappelant également les instruments internationaux déjà adoptés par l'UNESCO et en particulier la Convention et la Recommandation concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l'enseignement, la Recommandation concernant la condition du personnel enseignant, la Déclaration des principes de la coopération culturelle internationale, la Recommandation sur l'éducation pour la compréhension, la coopération et la paix internationales et l'éducation relative aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales, la Recommandation concernant la condition des chercheurs scientifiques et la Recommandation concernant la participation et la contribution des masses populaires à la vie culturelle,

Ayant à l'esprit les quatre déclarations sur la question raciale adoptées par des experts réunis par l'UNESCO,

Réaffirmant sa volonté de s'associer de manière vigoureuse et constructive à la mise en oeuvre du programme de la Décennie de la lutte contre le racisme et la discrimination raciale, tel qu'il a été défini par l'Assemblée générale des Nations Unies à sa vingt-huitième session,

Constatant avec la préoccupation la plus vive que le racisme, la discrimination raciale, le colonialisme et l'apartheidcontinuent à sévir dans le monde sous des formes toujours renouvelées, tant par le maintien de dispositions législatives et de pratiques de gouvernement et d'administration contraires aux principes des droits de l'homme, que par la permanence de structures marquées par l'injustice et le mépris de la personne humaine et engendrant l'exclusion, l'humiliation et l'exploitation, ou l'assimilation forcée, des membres de groupes défavorisés,

Exprimant son indignation devant ces atteintes à la dignité de l'homme, déplorant les obstacles qu'elles opposent à la compréhension mutuelle entre les peuples et s'alarmant des troubles graves qui risquent d'en résulter pour la paix et la sécurité internationales,

Adopte et proclame solennellement la présente Déclaration sur la race et les préjugés raciaux :

Article premier

1 Tous les êtres humains appartiennent à la même espèce et proviennent de la même souche. Ils naissent égaux en dignité et en droits et font tous partie intégrante de l'humanité.

2 Tous les individus et tous les groupes ont le droit d'être différents, de se concevoir et d'être perçus comme tels. Toutefois, la diversité des formes de vie et le droit à la différence ne peuvent en aucun cas servir de prétexte aux préjugés raciaux; ils ne peuvent légitimer ni en droit ni en fait quelque pratique discriminatoire que ce soit, ni fonder la politique de l'apartheid qui constitue la forme extrême du racisme.

3 L'identité d'origine n'affecte en rien la faculté pour les êtres humains de vivre différemment, ni les différences fondées sur la diversité des cultures, du milieu et de l'histoire, ni le droit de maintenir l'identité culturelle.

4 Tous les peuples du monde sont dotés des mêmes facultés leur permettant d'atteindre la plénitude de développement intellectuel, technique, social, économique, culturel et politique.

5 Les différences entre les réalisations des différents peuples s'expliquent entièrement par des facteurs géographiques, historiques, politiques, économiques, sociaux et culturels. Ces différences ne peuvent en aucun cas servir de prétexte à un quelconque classement hiérarchisé des nations et des peuples.

Article 2

1 Toute théorie faisant état de la supériorité ou de l'infériorité intrinsèque de groupes raciaux ou ethniques qui donnerait aux uns le droit de dominer ou d'éliminer les autres, inférieurs présumés, ou fondant des jugements de valeur sur une différence raciale, est sans fondement scientifique et contraire aux principes moraux et éthiques de l'humanité.

2 Le racisme englobe les idéologies racistes, les attitudes fondées sur les préjugés raciaux, les comportements discriminatoires, les dispositions structurelles et les pratiques institutionnalisées qui provoquent l'inégalité raciale, ainsi que l'idée fallacieuse que les relations discriminatoires entre groupes sont moralement et scientifiquement justifiables; il se manifeste par des dispositions législatives ou réglementaires et par des pratiques discriminatoires, ainsi que par des croyances et des actes antisociaux; il entrave le développement de ses victimes, pervertit ceux qui le mettent en pratique, divise les nations au sein d'elles-mêmes, constitue un obstacle à la coopération internationale, et crée des tensions politiques entre les peuples; il est contraire aux principes fondamentaux du droit international et, par conséquent, il trouble gravement la paix et la sécurité internationales.

3 Le préjugé racial, historiquement lié aux inégalités de pouvoir, se renforçant en raison des différences économiques et sociales entre les individus et les groupes humains, et visant encore aujourd'hui à justifier de telles inégalités, est totalement injustifié.

Article 3

Est incompatible avec les exigences d'un ordre international juste et garantissant le respect des droits de l'homme toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la race, la couleur, l'origine ethnique ou nationale ou sur l'intolérance religieuse motivée par des considérations racistes, qui détruit ou compromet l'égalité souveraine des Etats et le droit des peuples à l'autodétermination ou qui limite d'une manière arbitraire ou discriminatoire le droit au développement intégral de tout être et groupe humains; ce droit implique un accès en pleine égalité aux moyens de progrès et d'épanouissement collectif et individuel dans un climat qui respecte les valeurs de civilisation et les cultures nationales et universelles.

Article 4

1 Toute entrave au libre épanouissement des êtres humains et à la libre communication entre eux, fondée sur des considérations raciales ou ethniques, est contraire au principe d'égalité en dignité et en droits; elle est inadmissible.

2 Une des violations les plus graves de ce principe est constituée par l'apartheid qui, comme le génocide, est un crime contre l'humanité et qui trouble gravement la paix et la sécurité internationales.

3 D'autres politiques et pratiques de ségrégation et de discrimination raciales constituent des crimes contre la conscience et la dignité de l'humanité et peuvent entraîner des tensions politiques et troubler gravement la paix et la sécurité internationales.

Article 5

1 La culture, oeuvre de tous les humains et patrimoine commun de l'humanité, et l'éducation, au sens le plus large, offrent aux hommes et aux femmes des moyens sans cesse plus efficaces d'adaptation, leur permettant non seulement d'affirmer qu'ils naissent égaux en dignité et en droits, mais aussi de reconnaître qu'ils doivent respecter le droit de tous les groupes humains à l'identité culturelle et au développement de leur vie culturelle propre dans le cadre national et international, étant entendu qu'il appartient à chaque groupe de décider en toute liberté du maintien et, le cas échéant, de l'adaptation ou de l'enrichissement des valeurs qu'il considère comme essentielles à son identité.

2 L'Etat, conformément à ses principes et procédures constitutionnels, ainsi que toutes les autorités compétentes et tout le corps enseignant ont la responsabilité de veiller à ce que les ressources en matière d'éducation de tous les pays soient mises en oeuvre pour combattre le racisme, notamment en faisant en sorte que les programmes et les manuels fassent place à des notions scientifiques et éthiques sur l'unité et la diversité humaines, et soient exempts de distinctions désobligeantes à l'égard d'un peuple; en assurant la formation du personnel enseignant à ces fins; en mettant les ressources du système scolaire à la disposition de tous les groupes de la population sans restriction ni discrimination raciales et en prenant les mesures propres à remédier aux limitations dont souffrent certains groupes raciaux ou ethniques quant au niveau d'éducation et au niveau de vie et à éviter en particulier qu'elles ne soient transmises aux enfants.

3 Les grands moyens d'information et ceux qui les contrôlent ou les servent, ainsi que tout groupe organisé au sein des communautés nationales, sont appelés -- tenant dûment compte des principes formulés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et notamment du principe de la liberté d'expression -- à promouvoir la compréhension, la tolérance et l'amitié entre les individus et les groupes humains et à contribuer à éliminer le racisme, la discrimination raciale et les préjugés raciaux, en particulier en évitant de donner des individus et des différents groupes humains une représentation stéréotypée, partielle, unilatérale ou captieuse. La communication entre les groupes raciaux et ethniques doit être un processus réciproque, leur permettant de s'exprimer et de se faire entendre pleinement et en toute liberté. les grands moyens d'information devraient donc s'ouvrir aux idées des individus et des groupes qui facilitent cette communication.

Article 6

1 L'Etat assume des responsabilités primordiales dans la mise en oeuvre des droits de l'homme et des libertés fondamentales en pleine égalité, en dignité et en droits, par tous les individus et par tous les groupes humains.

2 Dans le cadre de ses compétences et conformément à ses dispositions constitutionnelles, l'Etat devrait prendre toutes les mesures appropriées, y compris par voie législative, notamment dans les domaines de l'éducation, de la culture et de l'information, afin de prévenir, d'interdire et d'éliminer le racisme, la propagande raciste, la ségrégation raciale et l'apartheid, et d'encourager la diffusion des connaissances et des résultats des recherches appropriées en sciences naturelles et sociales sur les causes et la prévention des préjugés raciaux et des attitudes racistes, tenant dûment compte des principes formulés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

3 Etant donné que la législation proscrivant la discrimination raciale ne saurait suffire, il appartient également à l'Etat de la compléter par un appareil administratif chargé d'enquêter de façon systématique sur les cas de discrimination raciale, par un ensemble complet de recours juridiques contre les actes de discrimination raciale, par des programmes d'éducation et de recherche de grande portée destinés à lutter contre les préjugés raciaux et la discrimination raciale, ainsi que par des programmes de mesures positives d'ordre politique, social, éducatif et culturel propres à promouvoir un véritable respect mutuel entre les groupes humains. Lorsque les circonstances le justifient, des programmes spéciaux doivent être mis en oeuvre pour promouvoir l'amélioration de la situation des groupes défavorisés et, lorsqu'il s'agit de nationaux, leur participation effective au processus de prise des décisions de la communauté.

Article 7

A côté des mesures politiques, économiques et sociales, le droit constitue l'un des principaux moyens permettant d'assurer l'égalité, en dignité et en droits, des individus et de réprimer toute propagande, toute organisation et toute pratique qui s'inspirent d'idées ou de théories fondées sur la prétendue supériorité de groupes raciaux ou ethniques ou qui prétendent justifier ou encourager toute forme de haine et de discrimination raciales. Les Etats devraient prendre des mesures juridiques appropriées et assurer leur mise en oeuvre et leur application par tous leurs services, tenant dûment compte des principes formulés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ces mesures juridiques doivent s'insérer dans un cadre politique, économique et social propre à favoriser leur application. Les individus et les autres entités juridiques, publiques ou privées, doivent s'y conformer et contribuer par tous les moyens appropriés à leur compréhension et à leur mise en oeuvre par l'ensemble de la population.

Article 8

1 Ayant le droit à ce que règne sur le plan national et international un ordre économique, social, culturel et juridique tel qu'il puisse exercer toutes ses facultés à entière égalité de droits et de chances, l'individu a les devoirs correspondants envers ses semblables, envers la société dans laquelle il vit et envers la communauté internationale. Il a donc le devoir de promouvoir l'harmonie entre les peuples, de lutter contre le racisme et les préjugés raciaux, et de contribuer par tous les moyens dont il dispose à l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

2 Dans le domaine des préjugés, comportements et pratiques racistes, les spécialistes des sciences exactes et naturelles, des sciences sociales et des études culturelles, ainsi que les organisations et associations scientifiques, sont appelés à entreprendre des recherches objectives sur des bases largement interdisciplinaires; tous les Etats doivent les y encourager.

3 Il incombe, en particulier, à ces spécialistes de veiller, par tous les moyens à leur disposition à ce que leurs travaux ne fassent pas l'objet d'une présentation frauduleuse et à aider le public à en comprendre les enseignements.

Article 9

1 Le principe de l'égalité en dignité et en droits de tous les êtres humains et de tous les peuples, quelles que soient leur race, leur couleur et leur origine, est un principe généralement accepté et reconnu en droit international. En conséquence, toute forme de discrimination raciale pratiquée par l'Etat constitue une violation du droit international qui entraîne sa responsabilité internationale.

2 Des mesures spéciales doivent être prises en vue d'assurer l'égalité en dignité et en droits des individus et des groupes humains partout où cela est nécessaire en évitant de leur donner un caractère qui pourrait paraître discriminatoire sur le plan racial. A cet égard, une attention particulière doit être accordée aux groupes raciaux ou ethniques socialement ou économiquement défavorisés afin de leur assurer, en pleine égalité et sans discrimination ni restriction, la protection des lois et règlements, ainsi que le bénéfice des mesures sociales en vigueur, notamment en matière de logement, d'emploi et de santé, de respecter l'authenticité de leur culture et de leurs valeurs, et de faciliter, en particulier par l'éducation, leur promotion sociale et professionnelle.

3 Les groupes de la population d'origine étrangère, notamment les travailleurs migrants et leurs familles, qui contribuent au développement du pays d'accueil, devront bénéficier de mesures adéquates destinées à leur assurer la sécurité et le respect de leur dignité et de leurs valeurs culturelles et à leur faciliter l'adaptation au milieu d'accueil et la promotion professionnelle en vue de leur réinsertion ultérieure dans leur pays d'origine et de leur contribution à son développement; la possibilité pour leurs enfants de recevoir un enseignement de leur langue maternelle devrait être favorisée.

4 Les déséquilibres existant dans les relations économiques internationales contribuent à exacerber le racisme et les préjugés raciaux; en conséquence, tous les Etats devraient s'efforcer de contribuer à restructurer l'économie internationale sur la base d'une plus grande équité.

Article 10

Les organisations internationales, universelles ou régionales, gouvernementales et non gouvernementales, sont invitées à coopérer et à aider, dans les limites de leurs compétences respectives et de leurs moyens, à la réalisation pleine et entière des principes énoncés dans la présente déclaration, contribuant ainsi à la lutte légitime de tous les hommes, nés égaux en dignité et en droits, contre la tyrannie et l'oppression du racisme, et de la ségrégation raciale, de l'apartheid et du génocide, afin que tous les peuples du monde soient libérés à tout jamais de ces fléaux.





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Le savoir est le seul bien qui augmente quand on le partage.
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