dimanche 24 septembre 2006

L'Homme de 50 ans


Cinquantenaire du 1er Congrès international des écrivains et artistes noirs
Unesco, 19-22 septembre 2006

Le Cinquantenaire s'est partagé entre le siège de l'Unesco à Paris, l'amphithéâtre Descartes à la Sorbone et même les salons de l'Hôtel de Ville de Paris pour une brève réception.

Madame Christiane Diop (Editions & Librairie Présence Africaine), veuve de Alioune Diop, initiateur et coordonnateur du premier congrès, a reçu chaque jour des brassées d'honneur. Elle est l'une des femmes qui, entre ombre et obscurité, ont produit le premier congrès.

La lumineuse traversée du demi-siècle par le Haïtien René Depestre

Présent au premier congrès, René Depestre est devenu président du comité chargé de la rédaction des conclusions des journées commémoratives mais aussi réflexives. Orfèvre des mots, il a la mission de les faire chanter pour l'avenir. Car il reste encore des décolonisations à réaliser.

Décolonisation des mots

"Mais il y a une décolonisation plus subtile qu’on aurait dû mener à bien : c’est la décolonisation sémantique, au niveau des mots, à commencer par « noir », « blanc » ou « jaune ». Cela fait que cinquante ans après le congrès, des jeunes, dans les banlieues notamment, se raccrochent à des mythes dits identitaires, fondés sur la couleur de la peau. Ils créent des associations dites « noires ». Je considère ce phénomène comme une régression par rapport aux progrès réalisés par la génération de Senghor et de Césaire, la mienne et celle qui a suivi.". © Unesco.

J'ai eu l'occasion de demander à René Depestre s'il avait rencontré Gratien Candace. "Je le connais de nom, m'a-t-il répondu. En 1919, à la date du premier congrès pan-africain de Paris, je n'étais pas encore né".

“D’un regard: l’Autre” au musée du Quai Branly
La multiplicité des regards des européens et occidentaux sur les 3A

Un très bel article sur Le Blog de la Géohistoire
"Jusqu'au 21 janvier 2007 est présentée une exposition-fleuve qui est un manifeste de ce que le Musée du Quai Branly veut être et veut faire. D'un regard l'Autre veut présenter le regard des Européens sur l'Afrique, l'Amérique et l'Océanie du XVI° au XXI° siècle."

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Festival International de Géographie

Le FIG 2006 revisite les Amériques.


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Colloque annuel des Sociétés Savantes du Val de Marne
Organisé par Clio94

Le colloque 2006 avait pour thème "Histoire de la villégiature et du tourisme dans le sud-est parisien".

Quinze communications étaient au programme, plus un accueil par le président, une introduction et une conclusion. Le programme a été entièrement réalisé.

Le temps de débat, très court, a permis à Csgd94120 de surligner que chaque communication pouvait établir un lien avec les colonisations européennes et faire mention du Cinquantenaire du 1er Congrès international des écrivains et artistes noirs.

Csgd94120 est membre de Clio 94
Première publication : GrioBlog par Csgd, mardi 7 février 2006 à 12:58 (hors ligne)


L'Assemblée Générale de Clio 94, fédération des société d'hitoire du Val de Marne, en vertu de ses statuts, a accepté l'adhésion de la Société d'Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac (Csgd94120), F94120 Fontenay-sous-Bois .

Clio 94 est membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Clio 94 est la fédération de trente sociétés historiques et archéologiques du Val-de-Marne. elle publie un bulletin annuel, organise des sorties culturelles dans le Val-de-Marne et une table ronde d'une journée chaque année en octobre, dont les actes sont publiés dans le numéro du bulletin de l'anneé suivante. (Mettre à jour liens).

Créé par Guizot en 1834 le CTHS a, dès son origine, publié les documents inédits de l’Histoire de France, Il a la tutelle des sociétés savantes, il continue à publier, outre l’édition de textes, des ouvrages de recherche et d’enseignement universitaire. Il organise depuis 1861 le congrès national des sociétés savantes, actuellement congrès des sociétés historiques et scientifiques. Il a pris son nom actuel en 1881.
Le CTHS est organisé en 9 sections disciplinaires. (Mettre à jour liens).

Par ses différentes fonctions le CTHS est le lieu de rencontre de la recherche publique et de la recherche associative. (Mettre à jour liens).

Historique du Cths

La "Société de 48" a cent ans, par Jean-Claude Caron. Un siècle de science et de militance pour une histoire savante et engagée

"La Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle célèbre, mieux : fête un siècle d’existence. La chose n’est pas banale, tant l’inscription dans la durée d’une communauté scientifique ne va pas de soi. Disons-le simplement, peut-être naïvement : il n’est pas interdit de ressentir un certain sentiment de surprise — heureuse, cela va de soi — à constater qu’une société dévouée à l’histoire de la révolution de 1848 (les révolutions du XIXe siècle lui sont adjointes en 1916, avec désormais le triptyque bien connu : 1830-1848-1870 — et non 1871…) et plus généralement « des mouvements politiques et sociaux à partir du XIXe siècle », comme le précise l’article premier de ses statuts révisés en 1933, est toujours vivante et bien vivante un siècle après sa fondation.".- Revue d'histoire du 19ème siècle.

dimanche 17 septembre 2006

Les chaînons manquants

Cinquantenaire du 1er Congrès international des écrivains et artistes noirs, Paris, France, 19-22 septembre 2006

Argumentaire, programe de la commémoration, affiche officielle du Congrès de 1956

E-vidéo en accès libre

Les joyaux noirs de l'empire.- Histoire de la traite atlantique sud-nord, entre la côte ouest de l'Afrique et le Portugal, puis transatlantique est-ouest entre le continent africain et le Brésil. Avec une magnifique iconographie, une relation des usages du saint chevalier Georges. On y voit comment les Afridescendants utilisent la musique, la danse, le carnaval pour assurer leur existence et leur promotion sociale à partir du statut le plus défavorable dans les sociétés humaines : l'esclavage. Ce malgré des phénotypes biologiques qui s'harmonisent lentement avec ceux de la population d'accueil.. Les Afridescendants au Portugal et dans l'empire portugais, 1444 à nos jours, documentaire.

Le roi blanc, le caoutchouc rouge, la mort noire
.- Travail servile, tortures et mutilations dans le domaine colonial privé de Léopold II, roi des Belges. Analyses de Elikia M'Bokolo, historien, Ehess. Races supérieures et races inférieures.-

Lecture

Le règne de l'empereur
A l'ère des explorateurs et de la deuxième colonisation européenne, Louis Philippe Marie Victor roi des Belges et empereur du Congo, Léopold II.

La baignade sauvage
Article sur "Exterminez toutes ces brutes de Sven Lindqvist
Lire l'ouvrage en bibliothèque. Il est actuellement signalé indisponible sur le marché. C'est aussi un ouvrage méthodologique : comment un historien travail avec les TIC.
Sven Lindqvist.- Exterminez toutes ces brutes. L'odyssée d'un homme au cœur de la nuit… Texte d'origine suédoise traduit par Alain Gnaedig.- Le Serpent à Plumes, 1999.
ISBN : 2842611136, EAN : 9782842611132

dimanche 10 septembre 2006

Les événements de la rentrée 2006



Identité des problèmes

10 septembre
Journée mondiale de prévention du suicide


Le suicide cause majeure de "décès prématurés et évitables"

Forwarded Message from : UNNews@un.org, United Nations

New York, Sep 8 2006 3:00PM
Subject : La journée mondiale de prévention du suicide, dimanche 10 septembre 2006

La journée mondiale de prévention du suicide, organisée par l'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP) en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à souligner le problème du suicide en tant que cause majeure de décès prématurés et évitables.

"En cette période où les préoccupations concernent la violence, le terrorisme et les homicides, nous ignorons souvent le fait que partout dans le monde, plus de personnes se tuent que dans toutes les guerres, actions terroristes ou violence entre personnes ", a souligné le professeur Brian Mishara, président de l'IASP, lors d'une conférence de presse dans les locaux de l'OMS à New York.

Le suicide une question planétaire

Dans le monde entier, des évènements nationaux ou locaux seront organisés,conférences, rencontres et activités, pour renforcer la compréhension du suicide et montrer comment la connaissance peut amener à des programmes efficaces de prévention du suicide. Il s'agit d'ailleurs du thème de cette année : "La connaissance apporte de nouveaux espoirs".

"Plus d'un million de personnes se suicident chaque année, des millions font des tentatives qui exigent des soins médicaux et des millions sont touchées par l'impact désastreux du suicide", a ajouté Brian Mishara.

L'éducation préviendrait le suicide

"Nous avons maintenant accumulé assez d'éléments de compréhension du suicide pour pouvoir en prévenir une part significative, soigner les individus suicidaires et aider les familles endeuillées. (…) Cela passe par une amélioration des traitements de santé mentale et de la formation des praticiens, un accès réduit aux moyens médicaux de se suicider, une meilleure éducation de la communauté, une aide renforcée après des situations de crise ou des tentatives de suicide et une meilleure couverture médiatique de cette question", a-t-il enfin déclaré.
2006-09-08 00:00:00.000

Contacts

OMS

Brian L. Mishara, Ph.D.
Président de l'IASP
Directeur, Centre de recherche et d'intervention sur le suicide et l'euthanasie
Professeur, département de psychologie
Université du Québec à Montréal

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Africagora : Université d'été 2006

Après la conférence de presse suivie d'un coktail sur le bateau "L'Alizé", Africagora nous convie à son université d'été le samedi 16 septembre 2006. Le Club des "Décideurs, cadres et entrepreneurs des diasporas africaines et caribéennes" entend renforcer aussi bien sa conception de la citoyenneté française que sa pensée géopolitique au cours de cette journée d'études.

"A quelques mois des élections présidentielles et législatives de 2007, notre club veut réunir les élus originaires d’Afrique et des DOM, les responsables des principaux partis républicains et les militants associatifs engagés dans la vie locale pour échanger et débattre autour de trois questions clés :
- les minorités ethniques en politique : alibi ou compétences ?
- entre paternalisme et autonomie, quelle place pour les minorités en politique ?
- que proposent les principaux partis pour assurer la diversité en politique et rétablir l'égalité effective dans la société française
?"

Participation sur inscription auprès de Africagora.

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Editions Monde Global : une visibilité toujours plus forte

Les Editions Monde Global, dirigées par l'historien et écrivain Dieudonné Gnammankou préparent leur rentrée littéraire en étant présentes à deux manifestations populaires : Le Festival KAOS du 14 au 17 septembre 2006 dans le Quartier Saint-Germain-des Prés à Paris ; La Fête de L'Humanité du 15 au 17 septembre 2006, au Parc départemental
de La Courneuve, en Seine Saint Denis.

Le Festival Parcours des mondes Kaos

Kaos est une flânerie parisienne dans les rues de Seine, Beaux Arts, Jacques Callot, Mazarine, Guénegaud et Quai des Grands Augustins. Les Editions Monde Global seront présentes à la Librairie FISCHBASCHER (33, rue de Seine 75006 Paris), avec le livre "L'Art Nègre" de Vladimir Markov, premier livre écrit sur l'art africain en 1919 et traduit pour la première fois en français par les Editions Monde Global en 2006. Cette manifestation internationale à ciel ouvert attire les professionnels et les nouveaux publics amoureux des Arts dits ?Premiers?.

La traditionnelle "Fête de l'Humanité"

Ne manquez pas les Editions Monde Global, présentes pendant trois jours à la Fête de L'Humanité, les 15, 16 et 17 septembre 2006, au Village des Livres.

Les auteurs auront chaque fois plaisir à vous dédicacer leurs ouvrages.

Contacts

Suzanne Amia Editions Monde Global
Service Evénementiel et Commercial
contact@mondeglobal.com
Tèl : + 33 1 39 11 93 36 / + 33 6 11 40 71 63

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Les Après-Midi de Saint-Loup : la musique toujours
Si vous êtes à la recherche de l'identité des musiciens du XVIIIème siècle, vous en apprendrez quelques choses à Saint-Loup-de-Naud.

Voir le programme ici.

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Une place pour Gaston Monnerville

L'Esplanade Gaston Monnerville a été inaugurée le mardi 5 septembre 2006 à l'intersection de l'avenue de l'Observatoire et de la rue Auguste Comte, dans le 6ème arrondissement de Paris, face aux jardins du Luxembourg. Après un travail constant de plusieurs années, par la Société des Amis du Président Gaston Monnerville.

Gaston Monnerville, née dans la colonie française de la Guyane le 2 janvier 1897 à Cayenne était un homme politique français. Elu député en 1932, il a participé à la Résistance, en France, sous le nom de "Saint-Just". Après le 3 juin 1944, sous le Gouvernement provisoire de la République française il prépare le statut des territoires d'outre-mer de l'empire français. Elu au Conseil de la République en 1948, il sera sénateur jusqu'en 1974 sous l'étiquette du parti de la Gauche Républicaine. Il sera président de la Chambre Haute de 1959 à 1968. Il est décédé le 7 novembre 1991.

Gaston Monnerville était contemporain de Gratien Candace (1873-1953) et de Rosan Girard (1913-2001) .

Lire l'article "Gaston Monnerville" sur Wikipedia.

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Conclusion

Rions, Rions : la science reste solide ! ou la Loi de Godwin sur la toile

dimanche 3 septembre 2006

Rentrée sans vacances


Pour ceux qui s'intéressent aux questions des colonisations des traites et des esclavages, il n'y a pas eu de vacances.

Bien sûr, les domiens sont partis en "bonifiés".
Mais, le public du carnaval de Paris n'a pas manqué. La première édition de l'Université d'été a eu lieu. Les Edition Monde Global ont présenté leurs productions. Les journalistes ont été à leur poste sur le web comme sur le PAF.

Durant l'été, Africagora a affiné sa com. Elle nous annonce le lancement de son programme 2006-2007 pour le vendredi 8 septembre 2006 avec une conférence de presse relative aux positions, initiatives et projets du club Africagora. Cela tombe bien : H&S3A voudrait des précisions sur la notion de race utilisée dans l'éditorial actuellement en ligne sur le site Africagora.

Deux points réclament précisions, me semble-t-il.

Dogad Dogoui glissent aussi souplement qu'un chat du mot "race" à celui de "origine". Que cette dernière soit qualifiée de géographique ou d'ethnique, la discrimination raciale disparaît-elle ? La Cnil peut-elle être libérée du dogme du "sans distinction de race", par une simple substitution de termes ?

Je crois vraiment qu'il faut bannir le mot "race" de notre discours contemporain. Laisser ce terme aux historiens, qui ont le devoir de préciser le sens du mot "in situ". Pour nous, aujourd'hui, la science a tranché : la race humaine est unique, condition sine qua none de production des humanités (toujours historicisées). Il me semble nécessaire de mettre à jour notre vocabulaire. Parce que la science a tranché, que la France tout comme l'ONU récusent moralement le racisme, pensée historique dont L'Humanité entière combat les effets dans nos sociétés, les discriminations aujourd'hui sont aujourd'hui racialistes et non pas "racistes". Maintenir le mot race dans nos discours quotidiens, c'est continuer à admettre une idéologie passéiste, nostalgique.

Certes, cette pensée reste opérante. Les discriminations géographiques n'épousent pas seulement les découpages administratifs français. Elles sont consubstancielles des découpages territoriaux au niveau de la Planète. Les territoires des Etats-Nations recoupent les zones d'adaption à l'environnement dont les résultats en terme de couleur de la peau ont fondés les racismes dans le passé. En cela, la géohistoire nous apporte des éléments d'analyse pour faire évoluer notre géopolitique contemporaine en même temps que notre éthique humanitaire.

Je suis d'accord sur la conclusion de Dogad Dogoui : "Au-delà des constats et de l'incantation sur l'égalité et la diversité, sortons du statut quo par des actes et outils de correction fussent-ils temporaires !". On peut parvenir à une bonne conclusion en partant d'hypothèses erronées. La science historique fourmille d'exemple en ce sens. Certains nous ont valu des drames récents. Sortons aussi du statut quo sémantique sur le mot "race". Ne le laissons pas entrer dans l'avenir humain.

Nous retrouvons l'oubli d'une analyse sémantique et historique chez les juristes. Le droit français est ambilvalent sur l'usage contemporain du terme. Il prohibe le racisme mais reconnaît l'existence des races ce qui est pour le moins contradictoire et... raciste à mon avis.

Saisie sur le caractère insultant de l'expression « enculé de ta race », la 17e chambre du Tribunal correctionnel juge que l'injure n'était pas raciste et relaxe le prévenu. Un article de Wikipedia analyse le fait (historique) en oubliant toujours l'analyse sémantique et historique. Un débat est actuellement en cours sur l'encyclopédie Wikipedia pour savoir si la production, très fouillée, peut être qualifié « article de qualité ». Vous pouvez donner votre avis sur cette proposition.

Webgraphie

Discrimination positive pour égalité effective
Pour un coup de pouce aux plus fragiles, aux familles modestes,
aux exclus et aux minorités,
par Dogad Dogoui, Président d’Africagora

On peut faire une recherche sur le mot race dans la législation française à partir du site de Legifrance. Voici trois exemples :

Loi n°89-462 du 6 juillet 1989
Loi tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, NOR:EQUX8910174L. Version consolidée au 16 juillet 2006.
Titre Ier : Des rapports entre bailleurs et locataires.
Chapitre Ier : Dispositions générales.
Article 1, modifié par Loi n°2002-73 du 17 janvier 2002 art. 158 (JORF 18 janvier 2002).
"Aucune personne ne peut se voir refuser la location d'un logement en raison de son origine, son patronyme, son apparence physique, son sexe, sa situation de famille, son état de santé, son handicap, ses moeurs, son orientation sexuelle, ses opinions politiques, ses activités syndicales ou son appartenance ou sa non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
1 occurrence

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PROJET DE LOI portant création d’une Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité - TITRE II - Mise en œvre du principe de l’égalité de traitement entre les personnes sans distinction de race ou d’origine ethnique
ET PORTANT TRANSPOSITION DE LA DIRECTIVE n° 2000/43 DU 20 JUIN 2000
Article 17 - En matière de protection sociale, de santé, d’avantages sociaux, d’éducation, d’accès aux biens et services, de fournitures de biens et services, d’accès à l’emploi ou d’emploi et de travail indépendants ou non salariés, chacun a droit à un traitement égal, quelles que soient son origine nationale, son appartenance ou sa non appartenance vraie ou supposée à une ethnie ou une race.
2 occurrences

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LOI du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Version consolidée au 19 avril 2006

Article 13-1
Créé par Loi n°90-615 du 13 juillet 1990 art. 7 (JORF 14 juillet 1990).
Le droit de réponse prévu par l'article 13 pourra être exercé par les associations remplissant les conditions prévues par l'article 48-1, lorsqu'une personne ou un groupe de personnes auront, dans un journal ou écrit périodique, fait l'objet d'imputations susceptibles de porter atteinte à leur honneur ou à leur réputation à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.

Article 24, modifié par Loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 art. 20, art. 22 (JORF 31 décembre 2004).
"Ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement."

Article 32, modifié par Loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 art. 21, art. 22 (JORF 31 décembre 2004).
La diffamation commise envers les particuliers par l'un des moyens énoncés en l'article 23 sera punie d'une amende de 12000 euros.
La diffamation commise par les mêmes moyens envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée sera punie d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement.

Article 33, modifié par Loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 art. 21, art. 22 (JORF 31 décembre 2004).
Sera punie de six mois d'emprisonnement et de 22500 euros d'amende l'injure commise, dans les conditions prévues à l'alinéa précédent, envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.

Article 48, modifié par Loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 art. 22 (JORF 31 décembre 2004).
"6° Dans le cas de diffamation envers les particuliers prévu par l'article 32 et dans le cas d'injure prévu phttp://beta.blogger.com/img/gl.link.gifar l'article 33, paragraphe 2, la poursuite n'aura lieu que sur la plainte de la personne diffamée ou injuriée. Toutefois, la poursuite, pourra être exercée d'office par le ministère public lorsque la diffamation ou l'injure aura été commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. La poursuite pourra également être exercée d'office par le ministère public lorsque la diffamation ou l'injure aura été commise envers un groupe de personnes à raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle ; il en sera de même lorsque ces diffamations ou injures auront été commises envers des personnes considérées individuellement, à la condition que celles-ci aient donné leur accord"

5 occurrences